Un douloureux réveil

Glorendil se redressa durement regardent l'elfe d'un regard particulier et s'affola en un instant, il dit ces quelques qui semblaient avoir tant de mal à sortir de sa gorge:

"Les autres, où les... autres

Réprimant une affreuse douleur, il ne put que se rallonger, il observa son corps meurtri sans rien dire. Puis il regarda vers la direction des deux êtres si différents l'un de l'autre qui essayaient de le sauver. Il voulut se relever quand l'homme à la barbe s'approcha de lui avec l'objet bizarre, Glorendil s'écarta violement et sous le choc de ce malheureux geste cria si fort que tous ceux se trouvant à moins de cent pas venaient de l'entendre hurler à la mort. On aurait dit une bête sauvage touchée mortellement qui ne voulait pas se laisser approcher par qui que ce soit. L’elfe qui parlait quelques minutes avant son réveil ne bougea point et laissa la technique humaine prendre le relais de celle elfique.

Glorendil regarda l'homme qui s'approcha et eut enfin confiance en lui, voir des humains en Rohvanion n'est pas courant mais il le laissa faire. Malheureusement, par l'immense fatigue il s'évanouit...
A son réveil, il se sentit en pleine forme mais eu l'impression de ne pas avoir manger depuis au moins un mois. Il se levât, constata que ses douleurs avaient disparut et pu contempler sa maigre peau. Il ouvrit la porte de sa chambre, déambula dans les couloirs sans savoir où aller, ses forces étant très faible il se retint au mur pour ne pas tomber, sur sa route il rencontra un garde, il s'appelait Finor, il voulu parler mais s'effondra de nouveau en entendant des Elfes parler et des portes claquer...

A son réveil, il se retrouva dans son ancienne chambre, là où il avait grandit. Se sentant mieux, il décida de sortir dehors (habillé en un long linge blanc), il empoigna son arc le banda et voulu savoir où l’attendait son vieille ami Ardarock. Il le siffla lui étreignis la crinière et se jeta sur son dos, il galopa rapidement pendant quelques minutes sans savoir où il allait réellement. Trop content de le revoir son valeureux destrier ne fit pas attention à ses petits gémissements qu’il poussait à chaque secousse qui devenaient trop fortes. Ils s’arrêtent, se rafraîchissent à la rivière, ensuite Glorendil s’allongea et s’endormit pendant quelques heures. A son réveil un elfe le menaçait d’une lance ! Sans ne reconnaissaient-il pas un sang royal.