Suite : La Traque

Maglor pensant toujours à l'écart s'amusais à voir l'humain qui gardait un calme impressionant face à l'agitation de tous ce monde envers lui. Il s'approcha de Bregoll et lui dit :

Je crois cet homme et qu'avons nous à perdre en lui faisant confiance. Idrial a tenté une action envers lui et il lui a tout simplement répondu ce qu'elle méritait. Je sais que tu es sage et que tu comprendras que, à l'heure actuelle, ce guerrier et notre seul et dernier espoir. La ou je ne l'approuve pas c'est lorsqu'il dit que les Noldo sont trop impulsifs, enfin passons. (s'adressant à tous le monde)Vous faites ce que vous voulez moi je le suis tout en m'assurant avant de partir que Radagast et Enduril vont bien.

Maglor rangea ses armes et esquissa un sourire à l'homme.

Il semblait à la Rodeuse qu'elle ne pesait rien, qu'elle flottait...
Et quel étrange rêve avait-elle fait!

Elle était sur une plateforme de marbre blanc, situé entre deux escaliers.
L'un descendait, l'autre montait. Ce lieu semblait être entre le ciel et la terre.
Elle hésita et mit le pied sur la première marche vers le haut.
Aussitôt, les nuages avoisinants s'écartèrent, laissant Enduril contempler les étoiles, et des fabuleuses planètes et comètes.
La Rodeuse redescendit et cette fois se mit sur la marche du bas.
Cette fois, elle vit ses compagnons, regroupés devant un homme.
Il semblait que la jeune fille pouvait voir le coeur de cet homme. De glace.
Enduril remonta et s'assit sur la plateforme.
Elle savait qu'elle avait le choix entre mourir, et revivre.
Elle poussa un long soupir, ouvrit les yeux qu'elle avait fermés, et descendit.

Elle se retrouva par terre, allongée, tandis que ce brave Glaurfinn lui faisait boire un peu d'eau. Elle avait envie de marcher, mais le moindre effort semblait lui enlever ses dernières forces.
Puis elle sentit un souffle. Glacé au début, revigorant peu après.
Ses membres engourdis se détendirent et elle sentit bel et bien son coeur battre à intervalles réguliers. Son premier réflexe fut de chercher son baton. Elle tata le sol à l'aveuglette avant que Maglor le lui tendisse gentillement.
Elle le remercia des yeux et tenta de se lever. Elle n'avait pas de force, mais elle voulait lutter contre la maladie. S'aidant de son bâton d'abord, elle fit quelques pas hésitants, puis un peu plus assurés. Son cher poignard était là. Ses autres armes également.
Elle sentait une force nouvelle grandir en elle.
A chaque combat que tu feras, que tu le gagne ou que tu le perde, tu sera de plus en plus forte, moralement et physiquement, que ce soit un combat d'armes ou de magie.
Les paroles de Gandlaf lui étaient revenus. Tous ses souvenirs se mirent en place petit à petit.

Anglas tenta de réfréner son irrésistible envie de frapper car il avait compris du discours plein de morgue de cet humain que Narelas risquait de payer. Ce n’était pas le cas de Bregoll, c’était normal, il n’avait pas grand chose à perdre, mais pour lui ce n’était pas le cas. Il ne pouvait qu’intervenir :
Maglor a raison Bregoll, ne répandons pas le sang tant que nous n’avons aucune assurance.
Messire « u-istannen » nous tient, pour l’instant, donc si tout le monde est d’accord, nous allons faire ce qu’il demande pour l’instant, je crois qu’il a évalué à qui il se frotte et qu’au moindre écart, sa vie ne pèsera pas lourd à nos yeux. Rangez tous vos armes, je vous le demande.
Qu’attendez-vous de nous messire ?
collée aux jambes d’Anglas, la louve grondait sourdement.

Idrial etait vraiment touchée de la reaction de Bregoll!!!
elle l avait regardé faire bouche bée
se serait elle trompé tant que ça sur lui? etait il capable d aimer, et de proteger un femme
tous les hommes n etaient pas egoistes finalement???
Lorsque Maglor, encore lui, lui fit la morale, suivit d'Anglas et sa louve. Elle prit la main de Bregoll ds la sienne................
Merci.......... il ne m as pas insulté, Bregoll, moi, au contraire, j'ai sous estimé ses capacités! Mais je vous remercie de m avoir defendue. Ne vous couroucez pas messire, et calmez votre ardeur......... il est venu nous proposer un "chantage" je suppose, mais nous n avons d'autres chois que de le suivre si nous voulons retrouver le frere d' Anglas.
Faites moi confiance, je vous en prie.
Elle regardait intensement son interlocuteur afin d etre sure qu'il entendait bien tout ce qu'elle venait de lui dire.

Valandra ne savait pas très bien cmment réagir. Elle était mélangée entre l'envie de faire la peau à cette sale ordure et garder son calme. Puis, elle pensa qu'en s'enervant, celà envenimerait les choses. Elle décida de se taire pour l'instant. Mais elle mit une main sur le pommeau de son épée et se mit à le caresser nerveusement. Il faisait du mal à Anglas, il le paierait de sa vie! C'était

Alors, ainsi cet homme était de mèche avec l'ennemi. Elle lui lança un regard meurtrier. Elle regarda Anglas qui était des plus inquiets pour son frère. Et elle aussi!

Qui sait ce qu'ils avaient pu faire subir à cet enfant innocent qui n'avait eu le seul crime d'être le fils du Roi Thranduil. Elle espéra qu'il ne lui soit rien fait de mal. Elle ne manqua pas de lancer un regard noir à cet homme, lanca un regard encourageant à Anglas.

Elle attendit ensuite la réaction des deux hommes.

PS: Pas là avant lundi matin. Si quelqu'un pouvait me faire un résumé dimanche soir, ce serait gentil !

Idrial lacha la main de Bregoll et se retourna vers l homm.....................
C'est entendu, messire, nous vous suivons.................. mais pas d entourloupe, on vous tiens tous a l'oeil!
Elle invita Anglas du regard a communiquer avec elle par thelepatie
Je suis a peu pres sure qu'il ne peut a nous entendre ainsi, et nous, nous sommse plusieurs a pouvoir nous parler............. notre seule chance de recuperer le petit est de le suivre! alors on y va, mais restez a sa droite, legerement en retrait, et moi, je me place a sa gauche...... je vais dire a Bregoll de se placer entre nous............. comme ça , si jamais il se passe quoi que ce soit, il est tres mal placé
joignantg sa parole aux gestes, elle se mit en route, a la gauche du Gondorien
Acceptez mes excuses, messire, mais vous savez, en general, je n use pas de mes charmes, si au fond, il n'y a pas une certaine verité.... je ne suis pas insensible aux humains en fait........ mais pardonnez moi, je ne vous importunerai plus

Bregoll pratiquait l’art de la communication télépathique depuis des temps immémoriaux, c’était une discipline incontournable dans les maisons d’étude de la cour du Roi Fingolfin car il s’agissait d’une arme stratégique pour communiquer rapidement avec des supérieurs ou des subalternes à distance parfois importante.
Il « entendit » donc parfaitement bien le discours d’Idrial. Sa façon de minauder devant cet humain prétentieux le mettait mal à l’aise, et il dut faire un effort sur-elfique pour ne pas lui régler son compte une bonne fois pour toute. Cela aurait été si simple de faire comme il avait l’habitude : ils étaient assez nombreux pour l’obliger à ouvrir l’accès à la forteresse et d’abattre ensuite tout ce qui remuait, pendant que Radagast se dépéchati d’aller ouvrir la cellule dans laquelle devait être enfermé le petit.
Mais non, il fallait transiger, négocier, se mettre à plat ventre et cirer les bottes du monsieur.
Mais comme il respectait la hierarchie, même de rang moindre que la sienne, il se soumettrait une fois de plus aux désirs du Prince Anglas : « ne faisons pas de vagues pour l’instant… »
Il se positionna donc comme l’avait suggéré Idrial, la main droite sur le pommeau de Nagnaur, et ne put s’empêcher de lui dire :
arrêtez de vous tortiller comme une gueuse d’estaminet, vous voyez bien que vous ne lui faites ni chaud ni froid…

A ces mots, Idrial sentit venir une joie euphorique dans sa gorge qu'elle eu du mal a refrener........................
Elle se contenta de sourire en regardant Bregoll du coin de l'oeil.
Jaloux???

Maglor vit l'humain sourire, certainement a cause de l'agitation du groupe derrière lui. Pendant qu'Idrial s'amusait avec l'homme et Bregoll à des jeux de séductions, Maglor avancait et demanda à Glaurfinn : Tout va bien ? tu ne souffres pas trop ce voyage long et périlleux ?

Glaurfinn fut surpris de la question de Maglor ; on ne lui adressait que rarement la parole, et il s'en trouvait mieux, d'ailleurs. Il répondit cependant gentiment à Maglor qui s'inquiétait de sa fatigue :
"Oh non, Messire. J'ai un peu faim, mais sinon, je ne suis pas fatigué... la pensée que mon Prince et camarade Narelas est aux mains de ces... de ces... me fait tenir sur mes jambes."

Maglor répondit à Glaurfinn : Bien, tant que tu tiens en core sur tes jambes et paré à te battre, tout va bien. Fais moi signe si tu as besoin de quelque chose...

En entendant les paroles de l'humain, Maglor s'était douté qu'il savait que le groupe communiquait par la pensée ce qui le fit sourire. Cet humain était spécial, mystérieux et rusé.
Au travers de sa longue existence, Maglor n'avait croisé que très peu d'hommes dans son genre.

Anglas essayait de dissimuler à l'homme sa colère qui commençait à enfler sérieusement, mais il était ligoté.
Il devinait les pensées agressives de Bregoll et lui dit toujours sur le mode télépathique :
Bregoll, je crois qu'il devine vos intentions meurtrières, je vous en prie, cachez les, je vous promets que dès que nous aurons écarté le danger de mon frère, je vous le laisserai, vous ferez ce que vous voudrez.
Mais pour l'instant, patience.
Les ruses d'Idrial ne fonctionnaient pas trop, c'est le moins que l'on pouvait dire. Elle aurait dû arrêter, elle aussi se mettait en mauvaise posture.
Qu'y avait-il derrière cette porte dont ils s'étaient maintenant éloignées dont même lui avait peur ?
Quelle autre solution que de lui faire confiance ?

Messire, cela ne m'étonne nullement que vous connaissiez les secrets du peuple des Elfes, vous avez l'air d'avoir une longue expérience, veuillez nous pardonner cette impolitesse, mais pour nous cela vient naturellement lorsque nous sommes sous l'effet du danger.
Mes amis simplement me confirmaient qu'ils sont de mon avis, à savoir que nous nous en remettons à vous et attendons vos instructions

Glaurfinn répondit à Maglor :
"Merci beaucoup, messire. Pour l'instant, le seul besoin que j'ai, c'est des flèches pour remplir mon carquois qui commence à se vider..."
Puis le jeune Page tourna son attention vers les paroles de l'humain ; cela ne le concernait pas, il n'avait encore jamais réussi à maîtriser la communication mentale....

Le petit collait Anglas la bouche ouverte en essayant de comprendre si l'humain comprenait ou pas la communication mentale, car il était trop jeune et il ne percevait que des stimuli trop faible pour pouvoir leur attribuer un sens, sans savoir de qui au juste ils provenaient.

Non Glaurfinn, Monsieur n'a pas entendu ce que nous venons de nous dire sans nous parler, les humains n'ont pas cette faculté vois-tu.... C'est pourquoi nous allons faire preuve de civilité et parler à voix haute afin de le faire participer à nos échanges. taisez vous s'il vous plait Bregoll .
Bien reprenons nos négociations, je vais résumer :
primo : vous êtes un Dunadan de la Maison d'Isildur et vos ancêtres se sont fait confisqué leur terre par Sauron, vous êtes donc son esclave,
secundo : vous êtes officier de cette garnison d'affreux qui se feraient écraser par un mumak pour vous faire plairsir,
tertio : vous êtes quand même pas si bien que ça avec l'ensemble de la population de ce lieu, car vous avez vous aussi très peur de ce qui est derrière cette porte et que l'Istar ici présent vient d'affronter (excusez du peu...)
quarto : vous détenez mon frère, vous lui avez pas fait de mal pour l'instant, et vous avez une proposition à me faire pour me le rendre, car bien sûr vous saurez exactement quoi faire pour occuper la chose qui nous attend pour nous souhaiter la bienvenue.
Conclusion : Monsieur, qu'attendons nous donc ? Tout cela a l'air d'une simplicité désarmante. Vous me demandez ce que vous voulez, je vous le donne, vous allez chercher mon frère, nous partons tous et nous vous laissons vivre votre vie tranquille dans ce délicieux endroit....

La Rodeuse, quoique un peu hagarde, tenait bien sur ses jambes, et reprenait lentement des forces. Mais si n'importe qui l'attaquait en ce moment elle ne pourrait absolument rien faire. Le jeune Glaurfinn la regardait d'un air inquiet mais bienveillant.
Il était le seul ainsi que Maglor à s'être occupés d'elle et de Radagast, mais Enduril n'en voulait pas aux autres. Elle avait entedu chaque mot et chaque pensée adressée au groupe. Impossible de négocier avec cet humain. D'ailleurs il lui semblait qu'il avait quelque chose de pas très... humain. Limpression de la Rodeuse fut confirmée quand il lui lança un regard appuyé, glacial. Enduril vomit du sang. Elle eut le tournis mais ne vacillat pas. Quelle horreur d'être dans un état pareil devant un ennemi de la sorte.
A ce moment là, elle se rendit compte de l'abscence de Nenya.
Mais elle repéra ensuite en train de voler plus loin.
Hum, toujours un atout. se dit-elle.
Elle envoya un message télépathique au prince Anglas, qui lui coùtait le peu d'énergie qui lui restait mais qui était important.
"Nenya est également à votre service messire, vous feriez bien de vous en rappeler.
Vous pourriez le contacter par la pensée et lui communiquer vos ordres. En ce moment je pense qu'un éclaireur serait le bienvenu. Mais c'est vous qui voyez bien entendu."

Anglas comme les autres, venait d'écouter attentivement les paroles de l'humain.
Il avait du mal à comprendre tout ce discours et essayait en même temps de se rappeler les quelques bribes d'informations que son père avait consenti à lui lâcher de temps à autre sur les évènements politiques de ces dernières années.
Cet homme se disait originaire de Himlad Ithil, mais Minas Ithil était tombée aux mains de Sauron qui l'avait offerte au Roi Sorcier, le Chef des Nazgûls, et rebaptisé Minas Morgul.
Une terreur lui vint cependant : Sauron résidait-il toujours en personne à Dol Guldur, était-ce lui même en personne qui était derrière la porte ?
Ces amis n'avaient pas encore sûrement pas envisagé cette solution apocalyptique, autrement ils seraient tous partis à toutes jambes sans se retourner. Et Narelas était là-dedans, comment allait-il s'en sortir ?
Il devait se reprendre et jouer cette carte, après tout la porte n'était pas encore ouverte, ils avaient Radagast, et cet homme qui avait l'air bien disposé à leur égard, n'était-il pas en train de monayer sa liberté en échange du sauvetage de Narelas ?
En réponse à son discours, il se tourna vers Enduril qui venait de reprendre son esprit et lui dit :
Enduril, cet homme et vous êtes du même peuple, il vous revient d'exécuter cette mission : rendez-vous à l'endroit qu'il désigne et attendez ses instructions....

Tout en ecoutant l'humain d'une oreille attentive, Idrial inspectait minutieusement la clairiere, en faisant plusieurs fois le tour....
Lorsqu'Enduril se dirigeait vers l'endroit indiqué par l'humain dunadan et Anglas, elle la suivit de prés, au cas où on ne sait quoi sortirait pour attaquer la rodeuse qui se trouvait a la limite de l'evanouissement........................;
Pourquoi devait elle aller se mettre en danger toute seule alors qu'elle etait d'eux tous, la plus éprouvée??
Bregoll s'etait drapé dans sa dignité apres avoir fait des remontrances sur les tentatives de seductions d Idrial afin d'en savoir plus sur cet homme et n'avait plus ouvert la bouche depuis.............. soit!Donc il ne fallait pas trop compter sur son esprit chevalresque pour l'heure
Ce ne serait certainement pas elle qui allait, une fois de plus, faire le premier pas pour calmer notre si valeureux noldo! Il etait vexé et jaloux, qu'a cela ne tienne, apres tout,ce n'etait pas si desagréable......
Elle observait attentivement Enduril qui sortait d'un buisson un sac en cuir rempli de nourriture, apparemment saine!
Cela lui rappellait qu'elle n avait pas grignotté le moindre aliment depuis fort longtemps, et son estomac etait reduit a la taille d'un dé a coudre.
Elle ne dit rien et ne laissa rien paraitre, laissant Enduril apporter le sac Anglas.
A qui pouvait bien appartenir ce sac??
Idrial s'evertua a sonder les tenebres autous d'eux.

Valandra se demanda ce qu'il se passait de l'autre côté de la porte! Quelle était cette chose qui se cachait derrière cette porte!

Elle avit aussi écouté les dires du gondorien et elle n'arrivait pas à le croire! Comment pouvait-elle faire confiance à l'ennemi? Mais elle considérait qu'elle n'avait pas réellement le choix de lui faire confiance! Personne ne l'avait.

Tout ce qu'elle pouvait faire pour l'heure, c'était de se rendre utile. Et elle voyait qu'Anglas donnait ses instructions.

Elle approcha d'Anglas et lui demanda:

"Et moi, que puis-je faire rince Anglas? Comment puis-je me rendre utile?"

Elle attendit une réponse de l'elfe.