Suite : La Traque

Anglas avait refermé la sacoche, et se remettait péniblement de ce qu'il venait d'apercevoir, il priait Elbereth et Manwë pour que cela ne soit qu'une illusion.
Idrial et Maglor, merci. Bregoll, merci mais calmez-vous. Valandra, voulez-vous venir vous asseoir à mes côtés (ceci dans un laborieux ouestrain). Glaurfinn, viens toi aussi à côté de moi.
Ce que j'ai surtout besoin en ce moment, c'est d'être entouré de votre amitié à tous.

La louve dominante avait perçu le désespoir d'Anglas. Elle sortit de sous la chaussée, se hissa derrière Anglas, et se coucha contre son dos en gémissant.

Les mots me manquent pour vous dire ce que je viens de voir dans cette sacoche. Pourtant il est normal que vous soyez au courant, puisque vous avez tous voulu m'accompagner au péril de vos vies pour porter secours à mon petit frère (Idrial traduisait doucement dans l'oreille de Valandra). Je vais donc vous dire ce que contient la sacoche de ce Dunadan.
Il n'eut pas la force et se mit à sangloter en silence le visage dans ses mains...

Idrial, qui finissait de traduire a Valandra ce que le prince avait prononcé,sentit son coeur se serrer alors qu'Anglas craquait. C'etait inevitable: la pression, le manque de nourriture, cet endroit.............. il fallait bien que quelqu'un se mette a pleurer.
Mais Anglas, tout de même..........................
Elle posa une main sur l'epaule de ce pauvre Anglas
Allons, dites nous ce qui vous fait tant d'effet!

Idrial ne repondit pas a l'humain, mais lui sourit pour appaiser les esprit.
Puis revint sur Anglas
Anglas, repondez! Qu'avez vous?

Pendant que Valandra invectivait furieusement l’homme en westrain, (Anglas comprenait vaguement qu’elle lui demandait de montrer « ses papiers ? », prrrffff. ça devait être une coutume humaine !) Idrial et Bregoll devenaient pressants.
La première vague d’émotion le quittait un peu. Il tenta de se dégager du poids qui oppressait sa poitrine par un gros et long soupir.
Puis il leur dit : C'est bon Bregoll, calmez-vous, j'ai confiance en cet homme. Plutôt que parler, je vais sortir le contenu de cette sacoche et vous allez comprendre
Il ouvrit le rabat de la sacoche et commença à en extirper :
- une mèche de cheveux châtain clair, soigneusement enroulée sur elle-même,
- une pile de vêtements, soigneusement pliés, qui comportaient : une tunique vert d’eau en drap lourd dont le col et la base des manches étaient brodés de motifs de feuilles argentées, une fine chemise à resserrer par un lien sous le col et aux manches, un pantalon en cuir souple vert feuilles, des bottes étroites en cuir brun damasquiné de feuillages également, assorties à une ceinture en dont la boucle et l’ardillon étaient était en argent représentant une feuille lierre…

certains d’entre vous auront peut-être reconnu ces vêtements et cette mèche de cheveux, sauf peut-être Enduril et Bregoll. Vous nous avez rejoint après l’enlèvement de Narelas. Et bien voici : ces vêtements et cette mèche de cheveux appartiennent au Prince Narelas.
C’est ce qu’il portait lorsque je l’ai embarqué bêtement avec son ami Glaurfinn, dans la recherche d’un endroit agréable et sûr pour fêter l’équinoxe d’automne.
Comme nous en sommes loin à présent.
Ce qui me surprend, c’est que ces vêtements, bien que sales, sont soigneusement pliés, et les cheveux ont l’air d’avoir été coupés.
Mon amie la Louve me dit qu’elle ne détecte pas l’odeur du sang, et ça au moins ça me rassure un peu.
Il se releva et regarda l’humain gravement, concentrant toute la lumière du soleil dans son regard de sorte que ses yeux semblaient deux gemmes à l’éclat presque insoutenable et lui dit :
vous allez devoir nous dire Messire pourquoi ce qui appartient à mon frère est en votre possession, car si nous sommes en train de tenter de pénétrer cette forteresse maudite, au péril de nos vies, c’est parce que étions sûr qu’il était retenu prisonnier à l’intérieur, enlevé par on ne sait quelle créature démoniaque.
J’ai reconnu sur cette sacoche des emblèmes de la maison d’Isildur. Isildur est mort depuis maintenant de nombreux siècles. Je l’avais simplement approché lors de la bataille de l’Ultime Alliance, mon père et mon grand-père en étaient furieux, pourquoi ?
Mais ce que je crains par-dessus tout, c’est que vous soyez simplement une illusion produite par cette chose qui est derrière cette porte pour nous appater et nous faire tous tomber entre ses mains, tout comme l’araignée qui a enlevé mon frère.
Répondez tout de suite, comme vous l’avez constaté, nous sommes tous ici des guerriers expérimentés et vous ne péserez pas lourd contre notre détermination et nos armes…[/b]

Idrial ne comprennais que trop ce qui aitait en train d'advenir de nos heros.
s'etaient ils donc tous laissé piegé sans rien voir?
Radagast etait toujours aux prises d'une magie puissante, Enduril ne se reveillait pas, Glaurfinn ne savait même plus de son nom et regardait l'assembl' avec un air absent,
Anglas etait plus que perturbé
Bregoll affichait depuis maintenant plusieurs heure le meme air renfrogné
Maglor protegait toujours cet imbecile de Ration entre ses jambes......................
et ce gondorien et bien trop narquois
Elle repris ses dagues dans les mains, mais ne s'en servit pas
Si ce gondorien avait pu arriver jusqu'a eux sans encombre: soit une armée puissante etait derriere lui, soit il avait acces libre a dol Guldur....................
auquel cas...................

Glaurfinn avait bien sûr reconnu les vêtements de Narelas, et c'était la raison de son étonnement. Après le discours de l'humain, il comprit certaines choses, mais s'interrogeait encore plus : qu'est ce que cet homme en armure gondorienne faisait à Dol Guldur, et surtout, qui était-il ?? Glaurfinn se leva et regarda le Prince, attendant sa décision.

[c'est pas de la blague, j'ai vraiment reconnu les vêtements, mais je n'en ai pas encore parlé avant maitenant..

Anglas était éberlué par ce qu'il venait d'entendre. C'est cet individu qui détenait son frère et qui avait sous ses ordres les infâmes créatures qui vivaient là dedans. Qu'avait -il à voir Sauron ?
Il se disait de la maison d'Isildur, c'est vrai qu'il se souvint qu'Isildur avait été corrompu par la possession de l'anneau unique. Est-ce que les gens de sa maison avaient fait soumission à Sauron ?
Il était sur des charbons ardents, d'un côté, il sentait bien qu'il fallait négocier avec lui, de l'autre, il tentait de l'attirer loin de ses amis et il risquait d'être pris au piège. Il eut une idée :
Je suis d'accord pour vous suivre, mais à une condition, la Louve vient avec nous. Si vous refusez, c'est vous à votre tour qui allez servir d'otage et on verra ce que feront vos esclaves lorsque vous aurez une dague sous la gorge prête à vous la trancher...

Idrial qui sentait a nouveau la tension monter d un cran, se redressa, rangea ses dagues et s avanca sur le gondorien d un pas lent.
L'heure n etait plus a l intimidation , elle le sentait........... peut etre que, si elle se montrait............ aimable, elle pourrait detendre l'atmosphere et obtenir des i,formations sur ce qu'il etait
Bien, monseigneur, nous allons vous suivre . Excusez nous mais la surprise de vous voir ici.......... seul................ comme cela! on ne s attendait pas a ça!
Laissez moi me presenter, je me nomme Idrial, et vous savez le reste
Ce faisant, elle s approchait de plus enplus du gondorien , tout en affichant son regard le plus seducteur qu'elle savait, et qui avait fait ses preuve maintes fois....................

Bregoll lorsqu'il entendit les insultes proférées à l'encontre d'Idrial, se précipita vers l'humain tout en dégainant sa fabuleuse épée : Nagnaur.

Avant que qui que ce soit ait pu intervenir, il s'était jeté derrièrere lui, lui avait fait une torsion du bras droit dans le dos pour le maintenair immobile, et lui avait appliqué le tranchant de sa redoutable lame sur la gorge, tout en exerçant une pression sur le bras pour que l'homme tombe à genoux.

Vous allez retirer immédiatement ces insultes à l'encontre des dames qui nous accompagnent et leur demander grâce, si vous tenez à ce que votre tête reste sur vos épaules.

Arprès cette explication garcouillée, Bregoll relacha doucement la pression qu'il exerçait sur le bras tordu de l'homme qui réussit à se relever.

Il abaissa ensuite son arme, le relâcha et fit quelques pas en arrière en disant :

ces mots sont nettement insuffisants, en Hitlum, vous auriez été déjà mort, mais je laisse le Prince Anglas décider de votre sort

Anglas

Tu te souviens que c'est son impulsivité qui a autrefois causé la mort d'Oropher, et aussi d'un grand nombre des guerriers du Royaume Sylvestre.

Décidément, ta famille a toujours des ennuis avec ce défaut ....