Le Palais de Thranduil

ALLEZ C'EST PARTI, No Manwë beria ven(que Manwë nous protège)


En cette douce fin de journée d’octobre 2942 du troisième âge du soleil, ANGLAS se prélassait sur son lit dans sa chambre à Eryn Lasgalen, jouant avec ses dagues finement ouvragées. On lui avait allumé un feu dans la cheminée, car les soirées commençaient à se faire fraîches. Une grande table à côté de la cheminée, était jonchée de livres, de feuillets, de parchemins, de cartes : un vrai capharnaum.
Après le repas, il s’était comme d’habitude accroché avec son père qui lui reprochait de ne pas s’intéresser au gouvernement et à l’administration du royaume. Il lui reprochait de ne pas être cultivé et de n’avoir rien voulu apprendre lorsqu’il était jeune, et de n’être pas digne d’être un prince Sindar, futur roi de Mirkwood, l’un des derniers royaumes elfiques en Terre du Milieu. Pendant ce temps son petit frère sautait partout et rigolait bêtement comme un troll qui aurait trouvé un cure-dents, mais impossible de lui coller une baffe devant papa.
Finalement, Thranduil s’était calmé mais avait pris des mesures de rétorsion. Il se tourna vers son secrétaire et lui demanda de faire porter dans la chambre du Prince les cartes des subvivisions administratives du royaume, les décrets de loi des cinq dernières années, et les deux premiers volumes de l’histoire de Beleriand par Rumil et Gilfanon : il avait deux jours pour rédiger trois fiches de lecture sur chaque sujet.
Alors que loin de se plier à la demande de son père Anglas ruminait ses déboires en souhaitant être à cent lieues de là, son serviteur et ami qui avait partagé ses jeux d’enfants, Solosimpë, entra dans la chambre et lui tendit un billet : « ton père t’envoie cela, lis » .
Anglas déplia la feuille et lit « laisse tes chères études pour l’instant. Je viens de me souvenir qu’il nous faut songer à organiser les grandes fêtes d’equinoxe. Crois-tu que je peux te confier cette tâche sans t’anéantir sous son poids. Trouvez, pas trop éloigné de la cité, un endroit qui puisse accueillir toute notre nation. Un de mes conseillers vous attend dans la troisième antichambre. » Anglas bondit comme une sauterelle et fit tournoyer Solisimpë dans la chambre : « Enfin quelque chose d’intelligent à faire, allez viens on va allez voir ce qu'il y a à faire "

Maglor venait d'être amené par un petit elfe curieux, qui commenca à engager la conversation par : Quelle arme préférez-vous?

Bon écoute moi bien petit, je crois que tu as une tâche à accomplir et moi une autre, nos chemins se séparent maintenant, et j'ai besoin de réfléchir *pourvu qu'il me laisse dès maintenant sinon c'est fichu*

Réfléchir à quoi?

Maglor se tourna sans répondre et s'assit dans un canapé confortable.

Le petit le prit par l'habit et lui dit : j'aimerai bien vous ressemblez, vous savez mon père est grand lui aussi....Maglor écoutait sans écouter, il se focalisa sur la porte en espérant que quelqu'un vienne à son secours...

Idrial venait d'etre escortée par un elfe plutôt aimable et sympathique dans unes des anti chambre du palais........;
on lui avait confisqué avant cela ses deux dagues , son poignard habituellement caché contre son mollet, celui qu'elle placait dans son dos , et son arc . En guerriere accomplié, cela ne lui plaisait guerre de se retrouver comme cela , sans armes, mais si c'etait les ordres du roi, alors elle etait bien obligée d'y obeir....... mais bon, quand même !!
elle etait dans cette petite piece, donc, a tourner en rond depuis un bon moment maintenant et cela commencait a l'ennyuer serieusement ....
elle entendait des voix non loint de là . Idrial tenta d'attirer l'attention sur elle en lançant un SUIL , et attendit une eventuelle reponse ...........

Idrial

Un petit page Elfe vient te chercher et t'amène dans la pièce où se tiendra la réunion.

Il y a déjà un Elfe de Mirkwod qui est là avec un autre petit page, et qui fait la tête en voyant le page qui arrive.

"zut en voilà un autre ..."

Maglor

Tu as à présent 2 petits admirateurs, dont un qui vient d'entrer en tirant par la main une dame Elfe !!!

Edit : 2 pas 12 ! J'ai fait une faute de frappe ...

Hey bonjour madame (Maglor ne désirait pas plus longtemps parler avec ce page)! Comment allez-vous par cette journée ensoleillée?

Maglor était content de voir enfin un visage d'elfe adulte et se demandait comment allait-il faire pour se débarasser des petits qui allaient désormais le suivre partout...

Idrial fixait la nuque du petit Elfe remuant qui la tirait par la main vers le centre de la pièce, lorsqu’un guerrier déjà présent la salua. Elle le dévisagea un moment puis se décida à lui sourire :
Euh Mademoiselle s’il vous plait, vous ne voulez pas que je sois déjà mariée à 1562 ans ? Effectivement, c’est une bien belle journée. Ne trouvez-vous pas ces petits pages tout-à-fait charmants ? Ils me rappellent mon enfance lorsque nous jouions dans les branches des mellyrn avec mes cousins. Je sens beaucoup d’agitation dans l’air depuis ce matin, êtes-vous aussi convoqué par un conseiller du Roi, êtes-vous au courant de quelque chose ?

Anglas et Solosimpë venaient de faire leur entrée dans le vaste hall d’apparat du palais. Du bruit venait d'une antichambre adjacente, ils 'y dirigèrent et virent qu'il s'y trouvait deux personnes : une femme et un homme, avec deux petits pages du palais accrochés à leur basque. Lorsqu’ils le virent entrer, ils accoururent en virevoltant, leurs fins cheveux d’enfants dansant autour de leur joli minois de pousse d’elfe.
Anglas, Anglas, tu es revenu, c’est super cool (en équivalent sindarin bien sûr).
L’un des deux adultes était manifestement un guerrier comme le laissait supposer sa tenue, ses armes avaient dû lui être retirées à l’extérieur avant d’entrer. L’autre était une jeune fille athlétique, vêtue comme un garçon, mais féminine malgré cette allure guerrière. Anglas s’approcha suivi de son serviteur et se plaça devant eux, sans s’occuper des gamins qui sautaient autour d’eux.
Salut, vous attendez quoi ? leur demanda-t-il avec sa nonchalence habituelle.

Idrial, Maglor

Miracle, vos 2 petits admirateurs ont observé un instant de silence ... avant de sautiller d'un air surexcité.

L'un d'eux finit par saluer formellement "ernil Anglas"


Ce qui signifie "Prince Anglas". Vous êtes en présence d'un des membres de la fami_lle royale !

Maglor, Anglas

A en juger par son costume et son allure, la jeune personne avec vous n'est pas du Royaume Sylvestre.

Anglas délaissa pour l'instant le garçon, il était fasciné par la beauté et l'étrangeté de la fille. Elle ne ressemblait vraiment pas aux filles de Mirkwood, même les plus délurées. Qui pouvait-elle bien être ? Il se dit que le mieux était de lui demander, mais il ne se sentait pas vraiment à l'aise :
Mae Govannen, Madame, j'ai le plaisir de vous accueillir au nom de mon père, le Roi Thranduil, je suis son fils aîné, le prince Anglas. Que nous vaut le plaisir de cette visite ?
(note de l'auteur : lorsqu'il voulait, le prince savait très bien manier le langage courtois que son précepteur lui avait inculqué à coups de règle sur le bout des doigts)

Un petit page se colla à la jambe de Maglor et le regarda avec un air de pitié, alors Maglor se souvint de son enfance comme en avait parler Idrial et se revoyait coursant les guerriers elfes pour les assiéger de questions....
Maglor revint à ses esprits pour voir qu'une autre conversation avait commencé, il s'approcha et dit :
Alors messire Anglas, d'après ce que j'ai entendu, on ose parler à cette jeune damoiselle mais pas à moi, quelle bizarrerie! Passons, bien le bonjour par cette belle journée, sincèrement ces petits pages m'ont l'air vraiment très persistant dans leurs idées. Malheureusement ma chère, comme vous me l'avez demandé, je ne peux pas vous renseigner car nous en sommes au même point, et excusez moi pour la confusion, mademoiselle!

Je parlais de celui qui a essayé de m'enseigner l'étiquette, le protocole et les bonnes manières

La jeune fille venait d’ouvrir sa ravissante bouche pour répondre, lorsqu’elle fut brutalement coupée dans son élan par le jeune escogriffe qui lui avait tenu compagnie jusqu’à l’arrivée d’Anglas. Anglas se tourna vivement vers le jeune homme, un sourcil relevé presque jusqu’à la racine des cheveux, son magnifique regard couleur d’améthyste trahissant son intense irritation : Messire…. N’ayant pas l’immense honneur de vous connaître, j’ignore quelles règles de civilité sont en pratique dans le lieu dont vous êtes originaire. Je vous informe donc, et je vous conseille vivement de vous en souvenir, qu’ici, dans la cité royale de Thranduil, mon père, et à plus forte raison dans son palais, les dames sont traitées avec toute l’attention et le respect qui leur est dû, voilà pourquoi mon intérêt s’est d’abord tourné vers sa personne. Autre chose, cet enfant qui s’est mis à votre service spontanément, comme c’est le cas de ses camarades, est le fils d’un de nos valeureux concitoyen tombé au combat. Mon père les protège et assure leur éducation pour qu’ils fassent partie de l’élite de notre peuple un jour. Je vous demanderai donc de faire preuve de gentillesse et de patience avec lui, car en vous cotoyant, il découvre des horizons nouveaux et il se cultive.

HRP: Fëanor - génial cette idée de la carte en ligne. Tous ceux qui n'ont pas la carte de la TDM affichée dans leur chambre ou dans
leur bureaux pourront ainsi venir vérifier si leurs déplacements sont cohérents. Tu es vraiment un prince NOLDO, le seul, le vrai...

Glorendil discretement était rentré en délivcatesse par l'entré. Il se mit d'un mouvement instinctif a l'écart de la foule qui se tenait au milieu de la pièce. Il se dirigeait vers un coin de la salle (le moins éclairé) quand un jeune elfe lui coupa sa route et lui demanda:

"Puis-je vous servir a quelque-chose ?"

Glorendil opina du chef puis continua son chemin. Arrivé a destination, il écoutait les paroles que s'échangeait les gueriers avec avidité. Etant un eclaireur, certaine conversation sur l'art de combatre attirait son attention.

Maglor ne pensait pas qu'Anglas réagirait de manière ausssi violente qu'en cet instant, il pensait avoir adopté un ton de rigolade mais apparemment, les gens ici étaient trop occupés à leurs bonnes manières et coutumes pour pouvoir se détendre.

Eh bien messire Anglas, chez moi on m'a apprit la gentillesse et non pas la froideur envers les elfes qui tentent d'amener un peu de sympathie, deuxièmement ces petits pages sont très gentils et même collants, je ne pensais pas réellement ce que je disais. Si vous désirez appliquez vos coutumes, je vous laisse alors, mes hommages ma dame!

Il s'éloigna et sassit dans un fauteuil en regardant les différentss objets.

HRP : oups dsl pour les fenêtres...

Idrial, apres s'etre interieurement délectée de cette petite altercation entre mâles , s'approcha du prince de sa démarche feline

" Il est inutile de vous facher pour savoir lequel d'entre vous sera le plus aimable et bien élevé envers une dame, messieurs. Je suis avant tout une guerriere, je suis donc sous le même statut que les autres guerriers masculins...... même si parfois j'utilise des armes inattendues!!"


elle lui fit cadeau de son plus beau sourire , tourna les talons, et se dirigea vers un nouveau venu qui s'etait fait trés discret apres son arrivé.
elle s'arreta devant Glorindel et le dévisagea un moment.
" laissez moi deviner: vous avez vous aussi été convoqué et vous ne savez pas pourquoi ?!? "

Tous

Alors que vous êtes en train de discuter ainsi, la porte s'ouvre à nouveau, pour livrer passage à un nouvel Elfe, qui, pour une fois, n'est pas escorté par un petit page.


Je vois que vous êtes réunis à présent. Prince Anglas, Glorendil, Maglor, jeune dame Idrial ... Jeunes gens (il s'adresse aux petits pages), je crois que maître Elenhin vous attend en salle de cours. A votre place, je ne me mettrais pas en retard. Je me présente, Isthidren, Intendant du Roi.
Peu aprés la sortie des pages, il explique :

Prince, comme vous le savez nous célébrerons bientôt les fêtes d'équinoxe dans la forêt. Le Roi vous charge de choisir un emplacement approprié, et de vous assurer que tous les assistants y seront bien, en sécurité et ne seront pas dérangés. Dame Idrial, j'ai suggéré que vous auriez sans doute plaisir à assister à ces fêtes avant de retouner chez vous ?

Dés que vous aurez sélectionné un emplacement, nous pourrons enverrer le matériel et les spécialistes requis.

Idrial, vraiment touchée de cette invitation, repondit avec entrain a celle ci " Ho, une fête! j'adore les fêtes, et celle ci s'avere grandiose si je comprend bien!
Eh bien, Isthidren, c'est avec un grand plaisir que j'accepte cette invitation, sauf si bien sur, le message que je porte ne mecontente le roi et que je ne sois reconduite a vos portes dans l'instant .......au mieux !"

Elle se rapprocha d'Anglas " Quelle responsabilité que de devoir preparer cette fête, surtout quand on sait à quel point elles sont importantes à nos yeux ! Vous devez etre sous pression mais je suis sûre que vous allez faire honneur à la reputation de votre famille . et si vous avez des soucis, vous pourrez compter sur moi prince, je me ferai une joie de vous etre utile."

Anglas rendit son salut à Isthriden, de façon ostentatoire. Il ne le portait pas dans son cœur, mais s’il n’était pas suffisamment poli, son père allait encore lui faire une scène.
Seigneur Isthriden, vous voudrez bien dire à sa majesté que je suis extrêment flatté de sa marque de confiance. J’ai en tête deux ou trois emplacements qui devraient faire l’affaire. Lorque Legolas nous a fait l’honneur de passer un peu de temps ici l’été dernier, il a voulu revoir tous les coins idylliques qu’il avait connu dans son enfance, lorsque mon père nous emmenait explorer le royaume, secteur par secteur. C’était le bon temps, même si on arrêtait pas de se taper dessus Legolas et moi. Je vais donc me mettre en route tout de suite. En principe, d’ici à deux jours je devrais pouvoir vous suggérer le meilleur emplacement selon mon avis. Le Roi n’aura plus qu’à approuver si pour une fois il me donne raison. Dame Idrial, j’accepte avec joie votre proposition. Nous avons environ deux heures de marche pour atteindre la première clairière. Nous pourrons ainsi faire plus ample connaissance. Solosimpë, inutile de m’accompagner, je crois que tu as du travail. Il faut vérifier l’état de mon équipement et de mes tenues. Dame Idrial, après vous, je vous en prie.

Idrial hesitat un moment; partir avec le prince avait certe un coté tres interressant ( pour connaitre ces splendides lieux j'entend) mais elle avait toujours ce message a donner au roi en main propres............;
" heeuuuuu, c'est a dire que ........ je dois voir absolument le roi Anglas.
Je ne peut quitter le palais sans lui avoir passé le bonjour de ma maîtresse, il m'en voudrait terriblement .
Ne voulez vous pas m'attendre un peu ?"

Glorendil qui gardait toujours son capuchon sur ses yeux rencontra les yeux d'Eldendil et lui fit un sourire. Glorendil pensait qu'il pourait les suivre bien sûr avec les techniques elfiques qui avaient suivit avec beaucoup d'interèt dans son apprentissage.
La jeune guérière qui lui avait adressé la parole était reparti, ce qui provoqua un répit pour le "solitaire" qu'il était. Son attention fut prise par le page qu'il avait vu tout à l'heure, celui-ci malgré son vouloir lui avait ramené une petite collation.

"Tenez." dit-il mais Glorendil lui fit signe de l'apporter a d'autres convives, en loqueurences un marchand qui semblait beaucoup aimé ce genre de brevages.Sans doute Glorendil savait que le jeune page se doutait de son identité qu'il tentait de guuarder caché.

A contrecoeur, Glaurfinn suivit les ordres de Isthidren, et emboîta le pad à ses compagnons, pour aller suivre les cours de Maître Elenhin ; il détestait ces cours de bonnes manières et d'usages, et la perspective d'en suivre un cours entier ne le réjouissait guère. Il aurait de loin préféré pouvoir écouter les récits des gens en présence, même s'il se rendait compte qu'il les importunait quelque peu... Il entra dans la salle, et s'assit à côté de son ami Findriel. Il s'assoupit lentement, quand il se fit vertement réveiller par son Maître en usages :
"Glaurfinn ! Pouvez-vous me répeter ce que je viens de dire ? "
Il resta sans voix. Exaspéré, Elenhin, lui dit :
"A l'avenir, vous voudrez bien écouter ce que je dis. J'aimerais bien ne plus avoir à vous le redire."
Glaurfinn n'écoutait déjà plus. Il se tourna vers son voisin et lui dit :
"Eh ! Vise un peu la tête de Gladrin ! "
Gladrin était le "fayot" de la classe, et buvait littéralement les paroles de leur Maître. Il avait la bouche grande ouverte et écoutait attentivement... Findriel pouffa.