Le Palais de Thranduil

Il se le va, sous le regard amusé de Findriel.
"Euh... Ca dépend des royaumes et des rois..."

"Mais encore ?"

"euh..."
Tous les pages titent silencieusement.
"Silence ! Liassez donc Glaurfinn répondre ! "

"Euh... A Nargothrond, le cérémonial était moins protocolaire qu'à Gondolin... Euh..."

Glaurfinn essayait de se rappeler les longues notes qu'il avait écrites sur ses parchemins et ses tablettes, qu'il s'empressait de ranger au fin fond de son armoire. Il regarda son voisin qui essayait de lui faire comprendre quelque chose...

"Ah oui ! A Menegroth, du fait de l'ascendance Sindar de Thingol, le protocole était très simple. "
"Et pouvez-vous me dire pourquoi le cérémonial simple des Sindar de Menegroth s'est transformé en le glorieux cérémonial de Thranduil ? "

"Il me semble que c'était pour impressioner les Avari de son royaume, plus simple..."

"Bien ; je vois que votre intelligence vous a encore sorti de ce mauvais pas, et pas l'apprentissage de vos cours. "
Estenhin paraissait exaspéré mais presque un peu amusé.
"Vous pouvez retourner à votre place."
Glaurfinn marcha et retourna à sa place en souriant à Findriel.

Anglas eut un peu de mal à cacher sa déception au refus de la jeune guerrière. Il aurait aimé pouvoir échanger un peu avec elle. Elle était tellement différente des filles qu’il connaissait et qui le courtisaient plus ou moins directement… Mais il se maitrisa et lui répondit
je comprends vos impératifs, Idrial, et je comprends que vous ayez hâte de rencontrer le grand Thranduil, il doit être une légende pour les Eldar de l’extérieur. Je n’insisterai donc pas, mais je suis désolé, je ne peux pas vous attendre, vous en ferez peut-être l’expérience : lorsque mon père donne un ordre, l’exécution doit être immédiate et sans contestation sinon même les nains d’Erebor et les orques de la Moria pourraient entendre le fracas de sa colère. Quelquefois, j’envie mon frère qui a réussi à mettre des milliers de lieues de distance entre eux. Et bien je vais donc me mettre en route, si quelqu’un dans l’assistance veut m’accompagner, ce sera un plaisir pour moi. Solosimpë qui s’était éclipsé un moment avant venait d’entrer, avec un sac de victuailles en bandoulière Heureusement que je suis là pour veiller au grain, sinon vous partiez encore l’estomac vide. J’ai entendu que l’on vous faisait faux bon, le brave crétin de Solosimpë est là et comme toujours, prêt à vous suivre même au Mordor s’il le fallait…
- Mais bien sûr tu viens, je rigolais quand j’ai dit que tu restais ici… Tu as pas oublié de prendre dans la réserve de mon père un flacon de ce vin des Falas dont je raffole au moins ?

Personne ne répondit à l’invitation d’Anglas. Heureusement que son cher Solosimpë répondait toujours présent, finalement avec amertume, il constata qu’une fois de plus, il pouvait compter ses amis sur un seul doigt d’une main. C’est sûr, lorsqu’il organisait une fête privée, ils étaient tous là, les parasites du palais, à lui passer la brosse à reluire sur les bottes. Mais quand il avait besoin d’aide pour une corvée, ce n’était plus la même chanson. Mais à son heure, il aurait sa revanche et il saurait en remettre quelques uns à leur place. Son père avait beau être immortel, il serait bien fatigué un jour du pouvoir, et, si les créatures de Sauron ne l’envoyaient pas en vacance chez Mandos, ça serait lui le patron un jour et il comptait bien réorganiser pas mal de choses à son idée. En attendant, il fallait exécuter les ordres de sa Majesté. Il se demanda aussi où était passé cette petite peste de Narelas, le petit chouchou à son papa. Il était sûr de ne pas l’avoir vu passer avec Maitre Elhenin pour aller en cours. Bon il se souvenait bien d’avoir lui aussi séché les cours et sûrement plus souvent que lui. Il dit à Solosimpë :
Tu veux pas aller voir si tu peux mettre la main sur Narelas, il va venir avec nous, ça va lui faire faire un peu de sport, je t’attends au soleil devant le porche
Solosimpë lui répondit autant chercher une miette de lembas dans une basse-cour. Je vais quand même essayer, mais je ne vous promets rien
Solosimpë sortit du palais suivi d’Anglas qui se dirigea vers une petite estrade surmontée d’une tonnelle toute garnie de lierre et de roses et s’étendit sur l’un des bancs de pierre finement sculptée pour profiter du soleil.

HRP : Et Narelas, il va venir avec des gens, et comme je suis page, je viendrais donc avec lui^^

Exactement... Comme ça ça permet de m'intégrer à l'action...

Narelos, le dernier fils du Roi, était assis au fond de la salle, bien qu'il ne soit pas page ; en effet, la méthode classique d'apprentissage, le préceptorat, avait échoué avec lui. Il ne suivait guère les cours, et les professeurs étaient un peu dépassés ; il ne savait pas comment s'adresser à lui. Bref, il profitait de la situation, et ne travaillait pas vraiment ; il suivait seulement le strict nécéssaire, et comme il disposait d'une intelligence supérieure à la moyenne, il savait faire le tri, dans ce que disait leurs instructeurs, sur ce qui était à retenir, et ce qu'il n'était pas la peine d'écouter. Il était pour cela l'un des meilleurs de la classe. Elhenin, consultant le cadran solaire de la fenêtre, leur dit :
"Bon, vous pouvez aller manger."

Les pages s'égaillèrent en sortant de la salle.

Maglor entra enfin dans le palais de Thranduil, suivi par les 3 elfes et la femme. Il s'arreta, ouvrit une porte et fit entrer dame Valandra en lui disant que cela correspondrait à son lieu de résidence en attendant l'entrevue avec le roi. La salle était assez grande, peu luxueuse mais confortable. Maglor dit aux elfes qu'ils pouvaient disposer sauf un qui garderait la porte en cas de besoin de Valandra.

Maglor fonca vers la salle ou Thranduil séjournait. Il s'approcha de la grande porte et frappa en attendant qu'on vienne lui ouvrir...

Bon ben je vais essayer de m'incruster dans le récit!!!!! Désolé pour le retard mais j'avais des bugs avec mon ordi. Si je suis pas au bonne endroit pour commencer, dite le moi mici!!!!!!!

Earwen attendait dans une petite chambre depuis déjàs un bon moment. Un jeune elfes l'avait conduit là et lui avait simplement recommandé d'attendre. Elle s'était assise dans un fauteuil et n'avait pas bougée. Elle se doutait que c'était son oncle, le roi Thranduil, qui devait préparer quelque chose mais il ne l'avait jamais fait attendre ainsi. Earwen se leva et marcha lentement vers une petite bilbiothèque, sa longue robe bleue nuit flottant derière. Elle était revenue du sud des bois la veille et son esprit était assez perturbé. Un petit cliquetit se fit entendre, elle ne se retourna même pas et attendit.

Idrial restait donc seule avec Glorendil ...... il n'etait vraiment pas bavard, mais peut etre qu'en lui qu'en lui racontant une blague sindarine en Quenya, cela le deriderait un peu ?
elle reflechit intensement pendant une minute car , tout de même, les blagues, ce n'etait pas son fort! puis elle se souvint de cette devinette qui l'avait amusé:
Elle se raprocha de lui
" Manen estaina lomelindë là lindala ???".
La reaction de Glorendil n'etait pas trop celle a laquelle Idrial s'attendait. Il restait bouche fermée à la regarder droit dans les yeux.
Ce qui mettait Idrial particulierement mal a l'aise, c'etait l'absence totale d'expression sur le visage de Glorindel.............

La porte s'ouvrit. C'était l'elfe qui l'avait mené ici. Earwen se retourna et lui lança un regard interrogateur. Le jeune elfe lui fit signe de le suivre sans dire un mot. Earwen sortit donc de la petite chambre, devancé de l'elfe.
Ils s'arrètèrent devant une grande porte. Earwen connaissait bien la salle qui se trouvait derrière et se demandait pourquoi on l'avait conduit là. Pendant ce temps, l'autre avait ouvert la porte et lui faisait signe d'entrer. Elle fit quelques pas à l'interieur, la grande porte se refermant derière elle. Elle se rendit compte alors qu'elle n'était pas seule. Deux elfes était déjàs là. Un homme et une femme. Mais l'atmosphère semblait tendue entre les deux qui ne parlaient même pas. Earwen décida alors de s'approcher d'eux, espérant qu'ils en savait plus qu'elle sur ce qu'ils faisaient là.

Valandra quand les elfes la laissèrent seule et refermèrent la porte derrière elle, observa la pièce qui devait lui sevir de lieu de residence avant sa rencontre avec le Roi.Elle etait assez simple et peu luxueuse, mais il en restait qu'elle avait la marque des elfes et ne tarissait pas d'eloges silencieux sur cette pièce. Elle deposa son sac, et prépara la lettre qu'elle devait remettre au Roi Thranduil. Puis, elle s'assit.

Elle se demanda combien de temps il lui faudrait pour voir le Roi et espéra que celà ne durerait pas trop longtemps. Elle ne s'était pas attendue, le moins du monde à cette sorte de voyage. Les yeux bandés et ne sachant pas où elle allait. Les elfes avaient peut-être tournés en rond, pour faire en sorte qu'elle ne connaisse pas le chemin de retour. Toujours est-il qu'elle se trouvait dans le palais de Thranduil à attendre une eventuelle rencontre avec lui.

Elle n'avait aucunes envie de se substanter etant beaucoup trop excitée par ce voyage et cette rencontre. Elle attendit donc la rencontre en se demandant comment elle allait se passer.

HRP: Je ne serai peut-être pas là demain! Mais je serai de retour mercredi !

Eh bien puisque Glorendil etait un peu traumatisé par l'allure guerriere d'Idrial, celle ci attendit que celui ci sorte de sa torpeur pour , peut etre, arriver a faire connaissance evec lui. C'est alors, que sortant de ses pensées, Idrial vit approcher une elfe parée d'une magnifique robe .
Certe, ce genre de vetement etait tres feminin et tres beau, néanmoins, la jeune guerriere se voyait tres mal dans une de celles ci...
Comment faire pour courir si le besoin se fesait ressentir sans se prendre les pieds la dedans, même si les elfes beneficient de cette formidable souplesse et legereté ???
Cependant, cette elfes etait tres elegante et Idrial avait envie d'echanger quelques mots avec elle. ( Si , bien sur, elle ne prenait pas ses jambes a son cou à la vue d'une elfe en pantalon .........)
Idrial s'approcha d'Earwen
"Bonjour, madame, je suis ravie de voir enfin un femme ici. je commencais a me demander si j'etais seule......
Je me nomme Idrial et je viens de la Lorien . vous etes originaire de Mirkood ou bien etes vous comme moi une invitée de ce royaume ??"

Anglas avait fini par sombrer dans une douce somnolence, allongé sur son bas, lorsqu’il sursauta violemment. Des cris et des piaillements s’approchaient de son petit hâvre de tranquillité. Ils émanaient apparemment d’un blanc-bec en pleine crise de mue vocale. Il pensa « ça ne peut être que mon frère qui émette des sons aussi inharmonieux. » En effet il vit Solosimpë qui poussait devant lui son petit frère qui râlait comme un castor qui s’était coincé la queue sous un tas de bûches.
Voilà Anglas, vous avez de la chance, pour une fois il était en cours avec les pages, je l’ai coincé à la sortie, ils partaient pour la cantine....
- parfait mon jeune ami. J’ai une petite surprise pour toi. Cela fait des années que tu n’arrêtes pas de nous casser les pieds (pour être poli) à Legolas et moi pour qu’on t’emmène vivre des aventures. Et bien voilà ta chance. Papa m’a demandé de me mettre en quête d’un lieu pour les festivités de l’équinoxe, tu vas venir avec nous.
Quoi, tu a des crampes d’estomac ? Pas grave, Solosimpë nous a pris un petit casse-croute. D’ailleurs je te signale, il va falloir t’habituer, nous autres les Avari, nous sommes connus pour notre frugalité. Pour courir vite il faut être léger, donc pas question de pique-nique genre nain ou hobbit.
C’est quoi les hobbit ? Je t’expliquerai en route.
Allez passe devant avec Solosimpë, je vais aller récupérer mes armes et je j’arrive.
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Anglas se dirigea vers le palais et gagna sa chambre. Il plia la carte du secteur centre-est de la rivière et la coinça dans sa ceinture, glissa ses deux dagues dans les fourreaux fixés à son carquois, plaça deux poignards le long de ses bottes, mit son arc et le carquois en bandoulière et se dirigea vers l’armurerie pour faire un plein de flèches. Il ressortit du palais, rejoignit son ami et son frère qui boudait mais qui n’osait pas bouger et leur dit :
Allez on se bouge maintenant. Sinon Papa va nous faire une crise d’aérophagie s’il s’aperçoit que je traine encore par ici. Allez Narelas, avance, ne m’oblige pas à te stimuler l’arrière-train…

HRPG: J'ai pu me libérer aujourd'hui. Je vais donc pouvoir ecrire !!!!


RPG: Valandra avait renoncé à rencontré le Roi Thranduil aujourd'hui même. Personne n'était venu la chercher et elle commença à se demander ce que ces elfes pouvaient bien faire! Tout ce qu'elle avait envie, c'était se retrouver en présence du Roi Thranduil et lui donner cette lettre que Gandalf lui avait demandé de remettre en mains propres.

Elle se demanda combien de temps durerait cette longue attente.

En attendant, Valandra avait demandé aux gardes postés devant la porte de lui apporter quelques nourritures pour qu'elle puisse manger! L'elfe lui demanda d'attendre un instant et avait demandé à un elfe qui passait par là, un serviteur sans doute de lui apporter quelques nourritures pour l'humaine.

Ella remercia le garde, referma la porte et attendit que le serviteur ne revinne ce qu'il ne tarda pas à faire.

Il deposa un plateau avec des mets qui lui semblait aussi délicieux l'un que l'autre, mais il n'y avait pas de viande. D'ailleurs, Valandra savait que les elfes n'en mangeaient pas. Et elle s'en fichait. Les legumes et fruits qui composaient le plats lui semblaient tous plus délicieux les uns que les autres. Il y avait egalement un pichet d'eau ce qui convint partaitement à la jeune fille.

Elle remercia le serviteur qui sortit, elle s'assit à la table où il avait mis le plat et elle put commencer à manger avec appetit. Toute cette nouriture etrangère à son palais lui sembla délicieux.

Mais elle se demanda comment allait Alarca qu'elle avait laissée seule. Elle n'avait pas aimé cette eventualité. En effet, Alarca et elle ne s'étaient pas quittées pendant ce long voyage. mais elle savait que sa jument l'attendrait. Elle n'avait jamais connu autant de fidélité chez un animal.

Quand Rumil lui avait offert Alarca, elle avait ressentit au premier regard qu'elles avaient echangés que la jument serait touours là quand elle en aurait besoin et il s'était avéré qu'après sa fuite du Gondor etdurant ce voyage qui l'avait conduite ici et la solitude aidant, elle lui avait parlé, comme si Alarca avait compris tout ce que la jeune fille lui racontait. Ce dont elle ne doutait pas.

Maintenant, Valandra avait terminé de manger. Elle retourna s'asseoir dans le fauteuil en attendant cette remise de la lettre que lui avait confiée Gandalf.

Il ne devait certainement pas venir du Gondor. Il lui avait parlé d'egal à egal et avait été très heureuse de voir enfin un peu de recconaissance. Tout ce qu'elle avait toujours voulu c'est que les hommes la traîtent en egal et qu'ils lui laissent faire ses preuves. Mais avec Rumil, elle avait touché le mauvais numéro! Elle trouvait triste d'avoir dû partir ainsi, mais elle savait que de toute façon, il ne l'aurait jamais laissé partir.

Il l'aimait, elle n'en doutait pas. Mais pas comme Valandra l'entendait! En effet, elle en avait eu assez de faire semblant. En se montrant comme la créature fragile et comme toutes les femmes gondoriennes devaient se tenir ce qu'elle n'était pas en réalité.

Toujours est-il qu'elle était ici maintemant et qu'elle attendait que quelqu'un arrive pour l'emmener auprès du Roi Thranduil et que les elfes eux la traitaient d'egal à egal et la prenant pour un danger potentiel, ce qu'elle aurait aimé si elle ne s'était retrouvée avec 4 flèches pointées sur elle. Mais elle s'en etait sortie et c'était ça qui comptait.

Anglas avait pris la tête de du trio et se préparait à entamer sa petite
foulée qui était son allure favorite pour partir en patrouille, mais il dut s’arrêter presqu’aussitôt. Narelas ne suivait pas : il était planté sur la pelouse, et semblait étudier un buis taillé en forme de harpe. Il revint un peu sur ses pas et s’adressa à lui, sans parvenir à cacher un énervement naissant :
Qu’est-ce qui y a encore, tu crois que c’est le moment de faire de la botanique ?
Le petit lui répondit
- Attends, je crois qu’il y a mon copain Glaurfinn caché derrière…
- Ah ouais ? il devrait pas être en classe celui-là en ce moment ?
- Ben non, c’est l’heure de manger…
- Ah et lui il s’emporte un casse-croute pour le manger derrière un buisson et pour mieux reluquer les filles je suppose ?
- Bah t’es trop nul. C’est trop nul les filles…
- C’est trop nul les filles ? Ben tiens, j’ai une idée, appelle-le ton copain Glaurfinn, lui aussi il va venir avec nous, plus on est de fous, plus on rigole.
Il appela un serviteur qui passait dans le coin et lui demanda d’aller prévenir Maître Elhenin que Glaurfinn ne retournerait pas en cours après le repas.
Trop content Narelas se mit à crier en direction de la harpe végétale :
Hé Glaurfinn ! C’est trop cool, mon frère il veut que tu nous accompagnes dans la forêt ! Viens n’aies pas peur il va pas te manger.. enfin, je crois pas !

à qui tu parles ? Juste à Glaurfinn et moi ou à tous les autres aussi ?????